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  • N°25 - Qui a peur du grand méchant mot ?

    Par E. Marsala

    1269251317.jpgLa dernière conférence de presse de Nicolas Sarkozy, le 8 janvier 2008, a donné lieu, après quelques échanges convenus et ronds de jambe de connivence, à une curieuse passe d’armes engagée par Laurent Joffrin, le patron de Libération, autour d’une question de sémantique politique : « Au fond, est ce que vous n'avez pas instauré une forme de pouvoir personnel, pour ne pas dire une monarchie élective ? »
    Le président aurait pu botter en touche, mais il voit rouge, et le voici qui donne dans le sarcasme, entre bonhomie de façade et ironie professorale: « Voilà une question modérée, qui montre que Monsieur Joffrin de Libération est en pleine forme. Bon, il a le droit d'avoir son avis sur la monarchie élective. Mais enfin, monarchie ça veut dire héréditaire. (...)  Monsieur Joffrin, un homme cultivé comme vous, dire une aussi grosse bêtise ? - moi, issu de la monarchie ?

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  • N°24 - Ni de gauche, ni de gauche

    Il existe une droite et une gauche pures, cohérentes, opposées.
    En confondant jeu des partis et vie intellectuelle, l’affirmation
    “ni droite, ni gauche” propose moins une troisième voie politique
    qu’elle ne vient consacrer la confusion des esprits
    .


    Ni droite, ni gauche ? Entendons-nous bien : cette double négation ne signifie quelque chose que lorsque l’on se situe sur un plan politique, ou plus exactement encore, parlementaire. Elle désigne alors ceux qui n’appartiennent ni à la « la droite », c’est-à-dire, aux partis qui s’en réclament ou qui sont qualifiés ainsi, ni aux partis de « la gauche » : soit qu’ils ne se reconnaissent pas dans les modalités du jeu politique tel qu’il fonctionne actuellement, soit qu’ils se situent au centre, dans les espaces laissés entre ces deux groupes de partis, ou aux extrêmes, au delà de leurs frontières. C’est en ce sens, mais en ce sens seul, qu’un royaliste pourrait se dire « ni de droite, ni de gauche » sous la Ve République, de la même façon qu’un républicain aurait pu l’affirmer sous la Restauration.

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