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monarchie

  • Le Prince Jean écrit au Monde

    1864269244.gifOn se souvient que le quotidien Le Monde avait publié, dans son édition du 7 juin, un article intitulé : « Monarchies européennes, rassurantes et prospères ».

    A propos de ce même article, le Duc de Vendôme a adressé au Monde un courrier, dont voici la teneur.....
     
     
    « Rassurantes et prospères », dites-vous, et vous avez raison : rois et reines assurent à leurs pays la stabilité nécessaire à la prospérité de leurs compatriotes. Peut-on en dire autant de la France ?

    Rassurante ? Les Français n’ont jamais eu l’humeur aussi sombre. L’euro grignote leur pouvoir d’achat, attaqué par l’augmentation de l’essence et des produits alimentaires. Les parents s’inquiètent pour leurs enfants : l’école de la République n’assure plus la promotion sociale qu’elle promettait à leurs aînés. Les Français craignent surtout de voir la France disparaître dans un ensemble européen géré par une bureaucratie sans âme.

    Prospère ? La croissance reste atone, le déficit commercial se creuse, la dette s’accroît. Nos entrepreneurs sont pourtant dynamiques, nos salariés productifs, mais le trop-plein de lois et le poids des taxes découragent leurs initiatives.

    Il suffirait pourtant de peu de choses pour que les Français retrouvent confiance.

    Déjà, qu’ils soient écoutés, ou bien, par exemple, qu’on ne leur fasse pas dire oui quand ils ont dit non. Surtout, qu’on leur parle de leur pays, de son histoire, qui est grande et dont ils doivent être fiers, et de leur avenir qui le sera si nous restons fidèles à ce que nous sommes. Il suffirait d’avoir pour la France une vision, qui fait aujourd’hui défaut.

    Les choses pourraient-elles changer ? Aux Français de le dire. Les peuples ont souvent plus de sagesse que ceux qui les gouvernent. La réponse des Irlandais sur le traité de Lisbonne prouve que tout est possible quand on rend la parole aux peuples.

    Jean de France, duc de Vendôme

     
    Note provenant du site La faute à Rousseau
     

  • N°25 - Qui a peur du grand méchant mot ?

    Par E. Marsala

    1269251317.jpgLa dernière conférence de presse de Nicolas Sarkozy, le 8 janvier 2008, a donné lieu, après quelques échanges convenus et ronds de jambe de connivence, à une curieuse passe d’armes engagée par Laurent Joffrin, le patron de Libération, autour d’une question de sémantique politique : « Au fond, est ce que vous n'avez pas instauré une forme de pouvoir personnel, pour ne pas dire une monarchie élective ? »
    Le président aurait pu botter en touche, mais il voit rouge, et le voici qui donne dans le sarcasme, entre bonhomie de façade et ironie professorale: « Voilà une question modérée, qui montre que Monsieur Joffrin de Libération est en pleine forme. Bon, il a le droit d'avoir son avis sur la monarchie élective. Mais enfin, monarchie ça veut dire héréditaire. (...)  Monsieur Joffrin, un homme cultivé comme vous, dire une aussi grosse bêtise ? - moi, issu de la monarchie ?

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