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fillon

  • Plus c'est gros plus ça passe

    Allons sur Internet puisque même le journal Le Figaro ne souffle mot du vote de trahison d'hier en une. 

    Extraits du figaro.fr :

    L'issue de ce référendum «fut le choix des Français, et ce choix devait être respecté», a insisté Fillon.

    Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, a vu dans le traité de Lisbonne l'occasion de «réconcilier la France du oui et la France du non».

    Au nom des députés PS, Pierre Moscovici a affirmé que «la majorité des socialistes soutenait ce traité, mais ils ont choisi de s'abstenir pour exprimer leur désaccord avec le refus du président de la République de recourir au référendum».

    Fillon se moque des Français. Pour lui respecter leur vote de mai 2005 c'est voter l'inverse. Copé, qui prétendait dénoncer la langue de bois dans un récent livre, prouve bien que sa langue est de bois mais pas seulement. Quant à Moscovici, il doit être tout simplement médicalement bête ou simple d'esprit, car s'il voulait un référendum il fallait voter non au congrès et ne pas s'abstenir.

    Voilà par qui nous sommes, nous avons été ou nous serons gouvernés.

     

    Charles Perche 

     

  • Chr.Heb. (8) - La chiraquisation

    e28b19ed4c5a8e8ebf28e9522c09005b.jpgLa chiraquisation

    Il n'aura pas fallu atteindre longtemps pour voir poindre à nouveau les signes d'un immobilisme certain. Le spectre d'un Jacques Chirac annonçant les plus folles réformes pour finalement légiférer sur la longueur d'une queue de vache apparaît de nouveau. Le minimum que les Français attendaient - car annoncées comme des mesures phares - était l'instauration d'un service minimum dans les transports, la suppression des régimes spéciaux de sécurité sociale et le retour à l'équilibre du budget de l'Etat.

    Quid sur ces sujets depuis le 6 mai ? Il n'y aura pas de service minimum au sens où chacun de nous l'entend c'est à dire obliger certains conducteurs à tenir leur poste. La réforme des régimes spéciaux est passée aux oubliettes et Fillon base toujours son budget sur une hypothétique croissance ce qui ne va faire que creuser le déficit.

    On aurait pu faire l'économie d'un changement de président pour ne pas faire tout ce travail nécessaire ! On va finir par croire que l'immobilisme est consubstanciel à l'élection au suffrage universel. 

     

     

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