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Chr.Heb. (8) - La chiraquisation

e28b19ed4c5a8e8ebf28e9522c09005b.jpgLa chiraquisation

Il n'aura pas fallu atteindre longtemps pour voir poindre à nouveau les signes d'un immobilisme certain. Le spectre d'un Jacques Chirac annonçant les plus folles réformes pour finalement légiférer sur la longueur d'une queue de vache apparaît de nouveau. Le minimum que les Français attendaient - car annoncées comme des mesures phares - était l'instauration d'un service minimum dans les transports, la suppression des régimes spéciaux de sécurité sociale et le retour à l'équilibre du budget de l'Etat.

Quid sur ces sujets depuis le 6 mai ? Il n'y aura pas de service minimum au sens où chacun de nous l'entend c'est à dire obliger certains conducteurs à tenir leur poste. La réforme des régimes spéciaux est passée aux oubliettes et Fillon base toujours son budget sur une hypothétique croissance ce qui ne va faire que creuser le déficit.

On aurait pu faire l'économie d'un changement de président pour ne pas faire tout ce travail nécessaire ! On va finir par croire que l'immobilisme est consubstanciel à l'élection au suffrage universel. 

 

 

Sitemestre des Epées

 

 

 

Commentaires

  • J'allais, en tant que fidèle lecteur des Epées, répondre à Olivier Moulin sur son accusation de sarkosisme que je trouvais quelque peu insultante à la fois pour les lecteurs mais également pour les rédacteurs des Epées lorsque je suis tombé sur cette chronique - la chiraquisation - qui ne cesse de m'interroger ! J'apprends ainsi que "Le minimum que l'on attendait - car annoncées comme des mesures phares - était l'instauration d'un service minimum dans les transports, la suppression des régimes spéciaux de sécurité sociale et le retour à l'équilibre du budget de l'Etat" : que désigne en effet ce "nous" ? Je serais très intéressé de l'apprendre car ni en tant que citoyen ni en tant que lecteur des Epées je n'ai attendu ou espéré ces trois mesures ni d'autres réformes du même acabit d'un Nicolas Sarkozy pour lequel du reste le journal n'a pas appelé à voter. De plus, il ne s'agit pas là de réformes entrant dans le champ d'application d'une élection présidentielle - mais de législatives - ce que "Sitemestre", en tant que royaliste devrait savoir. De plus, il suffisait de voter Bayrou pour garantie l'équilibre des comptes de l'Etat, puisque ce grand capétien voulait l'inscrire dans la constitution - idée de nous rendre encore plus indépendants de Bruxelles et de nous garantir des marges de manoeuvres. Deux autre idées en revanche auraient été dignes d'une élection présidentielle : assurer un service public véritable non livré à la concurrence - nécessairement étrangère bientôt - que ce soit dans le domaine des transports ou de l'énergie - question d'indépendance nationale et d'aménagement du territoire - et en cela Sarkozy serait bien avisé de revenir sur les fermetures de gares ou de services postaux "en région" comme disent nos technocrates, car là il n'y a même plus de service minimum non seulement les jours de grève mais même 365 jours par an : encore faudrait-il revenir sur la logique de barcelone que l'oligarchie socialiste autant que majoritaire ont avalisé d'un commun accord. On pourrait encore s'attaquer à ces régimes spéciaux que constituent les parachutes dorés - c'est-à-dire poser la question de la finance internationale : toutes choses en effet dignes d'une rupture qui ne sera évidemment pas celle de Sarkozy. Quand on s'appelle les Epées avec la référence que cela implique, quand on s'inspire ouvertement de Pierre Boutang qui dénonçait la logique financière de notre société et la système oligarchique, on ne saurait évidemment sans se renier être plus sarkozyste que Sarko - un Sarko qui, par ailleurs, sur le plan diplomatique et européen organise le renoncement national alors que, comme l'a bien vu JB Barthélémy dans le numéro 23, il n'a pas hésité à utiliser le discours eurocriticiste pour vaincre - l'hommage du vice à la vertu - mais pour mieux tromper les Français :"l'avenir nous dira ce qu'il adviendra de cette posture" concluait-il, non sans ironie : nous savions tous déjà. Sarkozy fait partie de ces faux hommes de droite, de ces faux nationaux, de ces faux contre révolutionnaires que décrivait thomas molnar dans un livre qui mérite d'être relu - la contre-révolution en 10-18. En tout cas que les royalistes se détachent ouvertement et définitivement d'une "posture" conservatrice qui leur a fait trop de mal et dont Maurras - pour un temps seulement - les avait du reste débarrassé. D'ailleurs, comme l'avait dit le premier comte de paris, "conservateur est un mot qui commence mal".

  • Vous avez raison cher Monsieur de faire remarquer que Les Epées n'ont pas appelé à voter pour M. Sarkozy. Le "nous" dont vous parlez est en fait "on" et comme chacun sait "on" est un c... Cette petite chronique, qui se veut légère, et je le reconnais parfois empreinte de légèreté, a pour but de faire ressortir "à chaud" certains sujets qui mériteraient une plus ample réflexion.
    Le but de cette chronique est de montrer que Sarkozy trompe son électorat, Les Epées le savaient déjà, bien évidemment serais-je tenter de dire.
    Je vous remercie de vos remarques qui méritaient d'être dites.
    M'astreignant à ne pas dépasser plus de dix lignes pour être lu par le plus grand nombre, je vous sais gré d'avoir développé cette chronique.

  • "on" n'est pas un c.. (cette fois-çi) ou alors je n'est rien compris à ce texte…
    Toutefois, je reconnais que je ne comprends pas tout ce qui est écrit dans vos articles.

  • "On" a été remplacé par "les Français" dans le texte, mais il ne faut pas remplacer "on" par "les Français" dans les commentaires précédents...

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