Il existe une droite et une gauche pures, cohérentes, opposées.
En confondant jeu des partis et vie intellectuelle, l’affirmation
“ni droite, ni gauche” propose moins une troisième voie politique
qu’elle ne vient consacrer la confusion des esprits.
Ni droite, ni gauche ? Entendons-nous bien : cette double négation ne signifie quelque chose que lorsque l’on se situe sur un plan politique, ou plus exactement encore, parlementaire. Elle désigne alors ceux qui n’appartiennent ni à la « la droite », c’est-à-dire, aux partis qui s’en réclament ou qui sont qualifiés ainsi, ni aux partis de « la gauche » : soit qu’ils ne se reconnaissent pas dans les modalités du jeu politique tel qu’il fonctionne actuellement, soit qu’ils se situent au centre, dans les espaces laissés entre ces deux groupes de partis, ou aux extrêmes, au delà de leurs frontières. C’est en ce sens, mais en ce sens seul, qu’un royaliste pourrait se dire « ni de droite, ni de gauche » sous la Ve République, de la même façon qu’un républicain aurait pu l’affirmer sous la Restauration.
article - Page 6
-
N°24 - Ni de gauche, ni de gauche
-
N°24 - Lettre ouverte à Émile Brami
À propos de Céline vivant… quant à sa thèse, chapitre 4,
« un pauvre qui pue », selon laquelle dans ses dernières années
à Meudon, Céline, « s’est fabriqué une dégaine de vagabond »
et a « réussi son coup » pour laisser une « image de victime »…Et ben, Brami ! Qu’est-ce que tu nous fais ? Y te prend quoi ? Monsieur veut intéresser… Trouvaille, le Vieux coquette très, haillons étudiés, écharpe camaïeu, superpositions comme ces dames, Charentaises patinées Benetton… Pas sincère du tout, pas cassé, ni malheureux à en crever, ni brisé délabré… Fringant sous le naufrage… Comédien chaque jour maquillage, quotidien rimmel pour encore chouiner, encore chialer, gémir rompu ersatz…