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revue - Page 30

  • Chr.Heb. (21) - Un président ça trompe énormément

    a2db64e03fa7bba0c5d52e57351202a7.jpgBeaucoup de choses ont déjà été dites sur les voeux du président de la République mais pas le principal à mon avis. Un mensonge d'Etat en forme de voeux : "JE NE VOUS TROMPERAI PAS". C'était osé, mais il l'a fait, dans le plus pure style chiraquien. Comment peut-on dire cela quelques jours après avoir signé à Lisbonne le prétendu "nouveau" traité européen qui ne fait que reprendre, dans un ordre différent, les paragraphes de la Constitution européenne rejetée par les Français par voie référendaire.

    Il pourrait au moins avoir le courage de dire qu'il ne respecte pas le suffrage universel pour ne nous tromper qu'une fois. En l'occurence nous sommes trompés deux fois, sur le fond et sur la forme, la double-peine qu'il avait pourtant supprimée en tant que ministre de l'intérieur. 

     

     

     

    Sitemestre des Epées

     PS : Vous remarquerez au passage la jolie statuette sur la cheminée, rapportée vraisemblablement d'Eurodisney...

     

     

  • N°24 - Ni de gauche, ni de gauche

    Il existe une droite et une gauche pures, cohérentes, opposées.
    En confondant jeu des partis et vie intellectuelle, l’affirmation
    “ni droite, ni gauche” propose moins une troisième voie politique
    qu’elle ne vient consacrer la confusion des esprits
    .


    Ni droite, ni gauche ? Entendons-nous bien : cette double négation ne signifie quelque chose que lorsque l’on se situe sur un plan politique, ou plus exactement encore, parlementaire. Elle désigne alors ceux qui n’appartiennent ni à la « la droite », c’est-à-dire, aux partis qui s’en réclament ou qui sont qualifiés ainsi, ni aux partis de « la gauche » : soit qu’ils ne se reconnaissent pas dans les modalités du jeu politique tel qu’il fonctionne actuellement, soit qu’ils se situent au centre, dans les espaces laissés entre ces deux groupes de partis, ou aux extrêmes, au delà de leurs frontières. C’est en ce sens, mais en ce sens seul, qu’un royaliste pourrait se dire « ni de droite, ni de gauche » sous la Ve République, de la même façon qu’un républicain aurait pu l’affirmer sous la Restauration.

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