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les épées - Page 45

  • N°24 - Sommaire "ni droite ni gauche"

    7359e4587b5cf86a112dc384e99ccc72.jpgACTU
    4 Société
    La tentation du communautarisme catholique. Retour sur une querelle. Alain Raison
    8 France
    Mister B*** bricole la constitution. E. Marsala
    10 Europe
    Le devoir d’insurrection. Anne-Marie Le Pourhiet
    12 International
    Le Cambodge. Somanos Sar & Louis Monier
    14 Grand entretien
    Massin. Le fond blanc. Philippe Mesnard
    16 Place royale
    Entretien avec Gilbert Comte. Tony Kunter
    18 Vue de droite
    Les animaux sont-ils de droite ? Serge Degrim

    DOSSIER “Ni droite, ni gauche”
    20 Ni de gauche, ni de gauche. E. Marsala
    24 Les tribulations du “ni droite, ni gauche”. Jean-Baptiste Barthélémy
    28 Histoire de la droite en France.Christophe Boutin
    31 X-crise : entretien avec Olivier Dard
    33 Un slogan maurrassien ? Antoine Clapas

    CULTURE
    35 Arts Amaury Champrin
    36 Nos humanités
    Le Rex sacrorum. Danièle Porte
    38 BD Philippe Mesnard
    40 Revues des autres
    Peau lisse partout. Brice Bourdeau
    42 Dévédé
    Céline. Stéphane Giocanti & Bernard Gasco

    45 Lectures

     

    Articles disponibles sur le site

     


  • N°24 - Ni de gauche, ni de gauche

    Il existe une droite et une gauche pures, cohérentes, opposées.
    En confondant jeu des partis et vie intellectuelle, l’affirmation
    “ni droite, ni gauche” propose moins une troisième voie politique
    qu’elle ne vient consacrer la confusion des esprits
    .


    Ni droite, ni gauche ? Entendons-nous bien : cette double négation ne signifie quelque chose que lorsque l’on se situe sur un plan politique, ou plus exactement encore, parlementaire. Elle désigne alors ceux qui n’appartiennent ni à la « la droite », c’est-à-dire, aux partis qui s’en réclament ou qui sont qualifiés ainsi, ni aux partis de « la gauche » : soit qu’ils ne se reconnaissent pas dans les modalités du jeu politique tel qu’il fonctionne actuellement, soit qu’ils se situent au centre, dans les espaces laissés entre ces deux groupes de partis, ou aux extrêmes, au delà de leurs frontières. C’est en ce sens, mais en ce sens seul, qu’un royaliste pourrait se dire « ni de droite, ni de gauche » sous la Ve République, de la même façon qu’un républicain aurait pu l’affirmer sous la Restauration.

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