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Chr.Heb. (24) - Les Attila de la finance

99f53ea6f281c8a9201eb10aebda60b2.jpgLa finance est en deuil ces derniers temps. Mais que l'on se rassure, ce n'est que passager... En 2006 les transactions financières dans le monde représentaient 80 fois le total des échanges commerciaux. Une situation totalement ubuesque, la spéculation étant devenue l'industrie la plus importante de la planète alors que l'argent, dans un système capitaliste traditionnel, devrait être au service des autres industries. Les spécialistes étaient d'ailleurs là pour rappeler cyniquement, une fois la crise déclarée, qu'une action ne fait que valoriser l'activité d'une entreprise. On rappelle les fondamentaux aux petits porteurs afin qu'ils ne retirent pas leurs économies des places boursières au moment où les orgies de bénéfice des gros spéculateurs sont momentanément suspendues.
Quasi simultanément on apprend que la Société Générale a perdu 5 milliards d'euros à cause d'un seul employé et ne fera donc que 800 millions d'euros de bénéfice sur l'année, ce qui justifie qu'elle fasse payer les chèques et les retraits par carte bancaire...
Et Jacques Attali rend un rapport pour relancer la croissance, rapport qui reprend toutes les vieilles recettes du libéralisme, du capitalisme international ou du village mondial.

 

Charles Perche

 

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