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Les Epées - Page 74

  • N°18 - Sommaire "Défense de la frontière"

    medium_couv18.jpgPolitique
    Présidentielle 2007 : état d’urgence sur les candidatures, par Patrick Longuet
    Une conscience de trop, par Antoine Foncin
    Suite (et fin ?) du Non à la constitution européenne, par Jean-Baptiste Barthélémy

    Société
    Violences urbaines, par Mickaël Vidocq
    Entretien avec Lucienne Bui-Trong

    DEFENSE DE LA FRONTIERE
    Territoires, frontières, autorité, par E. Marsala
    La colonisation douce, par Alain Raison
    Éloge de la frontière, par Paul-Marie Couteaux
    Le jardin à la française, par Michel Michel
    Les frontières protègent les peuples. Entretien avec Aymeric Chauprade
    Les Balkans aux confins de l’incurie internationale, par Benoit de Falkenhorst

    Nos humanités
    Des Grecs et de leur instrumentalisation, par Axel Tisserand

    Hommage
    Vladimir Volkoff, la mort d’un aristocrate, par Xavier Lucciano

    BD
    Yann, le magnifique, par Philippe Mesnard

    Dossier : La critique littéraire a-t-elle un avenir ? (2)
    Métacritiques, petite histoire en coulisse (2), par Eric Hubert
    Entretien avec Sarah Vajda, par Laurent Schang

    Lectures critiques
    Antoine Clapas, Laurent Dandrieu, Antoine Foncin,
    David Foubert, Luc de François, Pierre-Paul Guépratte, Xavier Lucciano,
    Patrice Mahieu, E. Marsala, Thomas Mercier, Louis Monier,
    Arnaud Olivier, Antoine Rocalba, Luc Tesson, Inès Villela-Petit.

    Musique
    Arthur Honegger, par Stéphane Giocanti

    Expo
    L’empire de la mélancolie, par Philippe Mesnard

     

    Articles disponibles sur le site

     

  • N°18 - Chapeau du dossier "Défense de la frontière"

    Recourir à la frontière, c’est se réfugier dans la cape du souverain, en appeler à la volonté et à la politique contre la fatalité et la force. Alors que le libéralisme met en concurrence tous les peuples sous le joug du capital, la patrie apparaît plus que jamais comme la seule richesse du pauvre. La maîtrise de son destin, la défense du bien commun, supposent préalablement l’existence d’une communauté. Or il n’y a pas de communauté libre sans État souverain ni d’État souverain sans frontière. Aux sceptiques un rappel : parce que la frontière garde un ordre en son sein, elle permet aussi d’y échapper, de le fuir. Parce qu’il est un ailleurs, il y a une liberté possible dût-elle avoir le goût amer de l’exil. Mais lorsqu’il n’est plus de frontières, il n’y a plus que le pouvoir de l’argent et de la force. Lorsque le même œil regardera par-dessus toutes les montagnes, que la même police contrôlera toutes les foules, alors espérons qu’il restera au moins la frontière du monde sauvage, pour que les forêts offrent aux hommes libres un ultime refuge contre la tyrannie.