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revue - Page 62

  • N°2 - Editorial "La société de l'indifférence"

    À partir de son capital de civilisation, de sa perpétuelle germination d’idées, de ses instincts critiques (même s’ils sont trop souvent sélectifs), grâce au génie de sa langue, à son pouvoir culturel, aux affinités et persistances françaises répandues à travers le monde, la France est en mesure de retrouver l’unité de son destin. Il y manque une volonté et une présence royale préparée par l’effort patient du royalisme politique et nourris par les exemples passés ou étrangers de la monarchie : tel est le projet de construction auquel nous sommes destinés.

    Le passage à l’euro, les sirènes de la mondialisation, l’individualisme contemporain ne doivent pas faire oublier que la vie des nations est fort longue, et que les défaites ni les abaissements ne sont inscrits au tableau des fatalités. Sans aucun doute, l’institution monarchique permettrait que ces difficultés ne se convertissent pas en périls.

    L’attention au sens des mots est le premier outil de conquête, la première raison imposée aux forces de mort qui assèchent ou tourmentent le patriotisme français. C’est pourquoi il importe de s’attaquer courageusement à l’indifférence contemporaine : Les Épées sont heureuses d’accueillir pour cela les réponses d’un des meilleurs commentateurs actuels de Platon, Jean-François Mattéi. Parce que l’indifférence est le risque perpétuel de chacun, lorsqu’il a pris sa solitude pour la mesure de toute chose.

     

    Les Épées