Aujourd'hui la Constitution de la République française sera une nouvelle fois modifiée par les parlementaires. Cette fois ce sera pour permettre l'adoption du traité de Lisbonne. En somme les députés et les sénateurs vont voter pour que le texte qui régit les droits à l'intérieur de notre territoire soit supplanté par un texte supra-national (le traité européen). Ce n'est rien d'autre qu'une trahison, demandée explicitement par le chef de l'Etat dont la principale mission pourtant est d'être garant des institutions.
Ces parlementaires valent encore moins que ceux qui avaient voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain en juillet 1940, car ceux-là, à leur décharge, devaient faire face à une situation catastrophique. Aujourd'hui rien n'oblige à abandonner notre souveraineté à des commissions internationales.
Tout cela est proprement écoeurant, mais hélas sans surprise. Les noms des traîtres seront bientôt sur ce site, mais aussi ceux des quelques justes. Il nous reste à relire l'appel d'Anne-Marie Le Pourhiet.
Sitemestre des Epées
La finance est en deuil ces derniers temps. Mais que l'on se rassure, ce n'est que passager... En 2006 les transactions financières dans le monde représentaient 80 fois le total des échanges commerciaux. Une situation totalement ubuesque, la spéculation étant devenue l'industrie la plus importante de la planète alors que l'argent, dans un système capitaliste traditionnel, devrait être au service des autres industries. Les spécialistes étaient d'ailleurs là pour rappeler cyniquement, une fois la crise déclarée, qu'une action ne fait que valoriser l'activité d'une entreprise. On rappelle les fondamentaux aux petits porteurs afin qu'ils ne retirent pas leurs économies des places boursières au moment où les orgies de bénéfice des gros spéculateurs sont momentanément suspendues.