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Conférence le jeudi 15 novembre 20h

623519051.jpgNi droite ni gauche 
 
La conférence a eu lieu comme prévu jeudi soir à 20 heures. François-Paul Paoli n'a pas pu se rendre jusqu'à nous, pris qu'il était dans les embouteillages causés par "le mouvement social", il vous demande d'ailleurs de l'en excuser car il tenait vraiment à prendre part à ce débat.
 
En revanche Bertrand Renouvin et Frédéric Rouvillois étaient bien présents et nous ont fait part de leur vision respective du clivage droite/gauche.
 
A votre disposition maintenant l'enregistrement de la conférence. Nos faibles moyens techniques nous interdisent d'effectuer un montage très précis et très propre, il y a donc une bonne minute de flottement au début de l'enregistrement. Veuillez nous en excuser. cela vous laissera le temps de vous installer confortablement afin d'écouter le débat dans son intégralité (plus d'une heure).
 
Bonne écoute !
 
 

podcast
 
 
 
 
 
 

“ Ni droite Ni gauche”

 

Les pièges d’un slogan
 


Avec

François-Paul Paoli
Journaliste au Figaro Littéraire

Bertrand Renouvin
Fondateur de la Nouvelle Action Royaliste

Frédéric Rouvillois
Professeur à l’Université de Paris
 
Jeudi 15 novembre à 20h
Salle Pierre Nicole
9 rue Pierre Nicole - 75005 PARIS

Tarif : gratuit
RER B Luxembourg, Port-Royal
BUS 21, 27, 38, 81, 82, 83, 84, 85, 91

 


 
"Ni droite ni gauche" :  cette idée correspond à un slogan historiquement localisé et limité. A quoi renvoie-t-il ? Peut-on l'assumer ou pas ? Ne s'agit-il pas plutôt d'un piège, d'une illusion ? Alors qu'il a retrouvé une actualité avec les propositions de François Bayrou, "ni droite ni gauche" signifie-t-il le centre ? Est-il vrai que l'on puisse être ni de droite, ni de gauche ?  D'où vient l'aspiration à une politique qui échapperait aux grilles idéologiques?

 

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Bibliographie de nos intervenants


 
François-Paul Paoli
Nous ne sommes pas coupables : assez de repentances ! (ed. La table ronde, 2006)
Je suis corse et je n'en suis plus fier (ed. Mad Max Milo, 2005)
Les Impostures de l'égalité (ed. Max Milo, 2003)
Comment peut-on être de droite ? Une psychanalyse des idées (ed. Albin Michel, 2000)
 


Bertrand Renouvin
Le Krach de l’euro, en coll. avec Sylvie Fernoy (ed. du Rocher, 2001)
Les Bourgeois du crépuscule, la fin des petits-maîtres, (ed Arléa, 1998)
Une tragédie bien française, le Front national contre la nation (ed. Ramsay, 1997)
Le royalisme, histoire et actualité (ed. Economica, 1997)
Royaliste et citoyen (ed. Royaliste, 1995)
Derniers jours avant la révolution (ed. Lattès, 1994)
L'amour discret de la patrie (ed. Ramsay, 1992)
Les enfants de Kropotkine, roman (ed. Ramsay, 1990)
La République au roi dormant (ed. Hachette, 1985)
Monarchie et Démocratie (ed. Royaliste, 1984)
L'Action Française devant la question sociale (ed. Royaliste,1983)
La Révolution tranquille (ed. Royaliste, 1983)
Le Désordre établi (ed. Stock, 1975)
Le Projet royaliste (ed. Royaliste, 1974)
 


Frédéric Rouvillois
Le coup d'Etat : recours à la force ou dernier mot du politique ? (ed. FX de Guibert, 2007)
Histoire de la politesse de la révolution à nos jours (ed. Flammarion, 2006)
L'avenir du référendum (ed. FX de Guibert, 2006)
Le modèle juridique français, un obstacle au développement économique ? (ed. Dalloz, 2005)
Droit constitutionnel : Volume 1, Fondements et pratiques (ed. Flammarion, 2005)
L'abstention électorale, apaisement ou épuisement ? : colloque du CENTRE Caen, 29 et 30 novembre 2001 (ed. FX de Guibert, 2002)
Le droit (ed. Flammarion, 1999)
L'utopie (ed. Flammarion, 1998)
Les origines de la Vème République (ed. PUF, 1998)

 

 

 

Commentaires

  • Enfin des conférences ! On n'osait pas les réclamer, mais on les espérait depuis longtemps. Bravo, et merci.

  • Je viens d'achever l'écoute de cette conférence à laquelle je n'ai pu assisté à cause des grèves.
    1/ Je retiens que la fonction d'arbitre du monarque, y compris dans le cas d'un régime républicain présidentiel, doit nécessairement s'élever au dessus du clivage droite-gauche (lorsqu'il a une consistance). Sans doute cette fonction arbitrale a t-elle pour but la médiation ultime de tous les citoyens, selon leurs sensibilités sociales, religieuses ou philosophiques. L'idée d'une telle médiation n'est sans doute pas exclusivement de droite, puisqu'il existe aussi à gauche une très ancienne et très profonde tradition du compromis social et de l'équilibre (Proudhon).
    2/ Je note que le tracé de la ligne de clivage entre la gauche et la droite n'a pas toujours été linéaire, qu'il a souvent opposé momentanément des alliés d'antan ou d'après. A une époque, être républicain ou défendre la laïcité, c'était nécessairement être de gauche. De la même manière, il y a encore peu de temps, douter que le progrès de l'humanité fut sans fin vous classait immédiatement à droite.
    3/ Je pense enfin que la situation politique de notre pays est grave, d'abord parce qu'elle consacre la lutte de tous contre tous et manque cruellement d'arbitrage et de médiation. Ensuite, le marketing "sarkoziste" tend à nous faire croire qu'il n'existe plus de clivage profond entre une droite triomphante et décomplexée et la gauche moderne et ouverte, c'est-à-dire celle qui accepte d'applaudir à ce triomphe pour y participer.
    Or il est un clivage politique profondément d'actualité, en France mais aussi et surtout dans le monde, qui décidera de tout ou presque dans les décennies à venir. C'est celui qui sépare, dans le contexte de la mondialisation, ceux qui assument et revendiquent même parfois l'accroissement des inégalités (parce qu'il s'agit sans doute du plus grand facteur de dynamisme économique), et ceux qui au contraire lutte, souvent à contre-courant pour une justice croissante. Bref, il y a d'un côté les néo-conservateurs...et puis les autres.
    Je sais que la pensée monarchiste s'est longtemps nourrie, et sans doute avec raison, de ce qu'elle appelait avec Maurras "l'inégalité protectrice". Mais l'accroissement puissant des inégalités, tel qu'il se réalise sous nos yeux, n'est nullement protecteur. C'est lui qui mène à la guerre de tous contre tous, non seulement dans notre pays, mais aussi à l'échelle de la planète.
    Je ne pense pas que les monarchistes attachés, nous l'avons bien compris, à la médiation et à la paix sous l'autorité d'un arbitre, puissent considérer aujourd'hui, que l'accroissement des inégalités constitue un facteur d'équilibre, d'ordre et d'harmonie.
    Aussi, je ne sais si le projet néo-conservateur peut être dit totalement de droite. Mais je sais en tous cas que les monarchistes d'aujourd'hui doivent profondément remettre en question leur ancrage habituel à droite...

  • Double bravo ! D'abord pour ces conférences, ensuite pour les mettre en podcast pour nous autres pauvres provinciaux qui ne pouvons pas nous rendre sur Paris pour venir y assister.

    Evidemment, tous mes voeux de bonheur et prospérité aux nouvelles Epées (et à son équipe) !

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