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N°8 - Dossier : Du nouveau chez les réacs

Le Côté Obscur contre-attaque. Sur la nation et l’individualisme politique, l’ingratitude moderne, la liberté et l’autorité, le rôle des institutions, les ambiguïtés de l’idéologie humanitaire, de dangereux rebelles se perdent depuis quelque temps dans le trou noir de la Réaction. Le saviez-vous ? Les ci-devant Debray, Taguieff, Muray, Lévy, loin de vouloir refonder la République française, serviraient en définitive les intérêts ou les mânes de Maurras, Thiers et Tamerlan…

Sur un point au moins, le libelle(1) qui a scandalisé durant une saison entière le microcosme parisien recevra notre approbation : vouloir ressusciter la République idéale constitue le dernier fantasme du jacobinisme, une nostalgie qui se recroqueville devant les changements de la société. – Que cette république-là soit figée, et que la monarchie ait donné l’exemple d’une adaptation maîtrisée sur plus de mille ans, à l’image de ses promesses, ce sera le propos du prochain numéro.

Pour l’heure, Les Epées entendent participer, avec un peu de distance, au débat qui a secoué l’intelligentsia bien pensante, écartelée entre les dénonciateurs et les dénoncés, les nouveaux réacs, ceux qui les accusaient d’en être, et ceux qui répliquaient que non, pas du tout, et que c’est celui qui dit qui y est. Avec une différence fondamentale : que loin d’être contraintes à de fastidieux démentis, Les Epées se proclament volontiers réactionnaires, qu’elles disent comment elles le sont, et pourquoi il faut l’être. À l’assaut !

 

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