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«Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage »… c’est à ce proverbe que fait immanquablement penser le récent pamphlet d’un certain Julien Dazay – c’est un pseudonyme – dirigé contre les écoles maternelles, paradoxalement sous-titré “plaidoyer”. Pour quoi ? Pour qui ? En tout cas pas pour l’école maternelle, tant celui qui se présente comme un inspecteur de l’Éducation nationale n’y va pas par quatre chemins. Ne s’agirait-il pas plutôt de quelque attaché de cabinet ministériel chargé d’un livre-test – c’est dans l’air du temps ? D’aucuns en ont formulé l’hypothèse, que pourraient accréditer les propos tenus en septembre par Xavier Darcos sur l’école maternelle.
La conférence a rassemblé une quarantaine de personnes autour d'Axel Tisserand et Antoine Clapas. Il s'est agi d'un dialogue entre nos deux interlocuteurs autour de la correspondance entre Maurras et l'Abbé Penon, précepteur de Maurras lorsque celui-ci devint sourd et ne put assister aux cours dispensés à l'école.
Nous n'avons pu récupérer finalement que des bribes d'enregistrement de cette conférence. Des morceaux de trois minutes de piètre qualité mis bout à bout seront tout ce que vous pourrez écouter. C'est mieux que rien et cela vous donne quand même une bande son de 37 minutes (le problème technique sera réglé la prochaine fois par une redondance d'appareils).
Bonne écoute ! (Cliquer sur "PODCAST" pour télécharger le fichier et l'écouter à partir de votre ordinateur)
Ancien élève de Pierre Boutang et rédacteur de notre revue
discussion animée par Antoine Clapas
Jeudi 13 décembre à 20h Salle Pierre Nicole 9 rue Pierre Nicole - 75005 PARIS Entrée libre RER B Luxembourg, Port-Royal BUS 21, 27, 38, 81, 82, 83, 84, 85, 91
Il y a tout juste un an était publié Maurras, le chaos et l'ordre de Stéphane Giocanti. Cette année paraît la correspondance entre Maurras et l'Abbé Penon, préfacée par Axel Tisserand, déjà à l'origine de la publication du Voyage d'Athènes en 2004. Plus de 50 ans après sa mort, ce Martégal retrouve, grâce à ces auteurs, une actualité qu'il n'aurait sans doute jamais dû quitter.
Voici la présentation qu’en fait l’éditeur :
L’abbé Penon, un Provençal devenu évêque de Moulins, a été le précepteur puis le directeur de conscience du jeune Charles Maurras. Une amitié s’est nouée entre les deux hommes, qui n’a pris fin qu’à la mort de Penon en 1928. Il en reste une correspondance inédite, d’un intérêt considérable, près d’un demi siècle de l’histoire politique et intellectuelle de la Troisième République défilant sous nos yeux. Les principaux épisodes, Affaire Dreyfus, Séparation, fondation de l’Action française, Première Guerre mondiale, Bloc national et Cartel des gauches, occupation de la Ruhr, condamnation de l’Action française par Pie XI… sont abordés avec une liberté de ton absolue, aucun des deux hommes n’écrivant pour la publication. Si l’on se souvient que Maurras a été le plus important penseur de la droite française depuis Joseph de Maistre, et que les relations conflictuelles entre la République et l’Église catholique ont été une donnée essentielle de la vie nationale depuis la Révolution, on mesure mieux l’apport de ce document sans précédent, conservé jusqu’à ce jour dans la famille de Maurras.