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barroso

  • Chr.Heb.(35) - L'Europe se pense souveraine

    1111883010.jpg"J'ai confirmé que l'Union européenne est attachée à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Chine et cela naturellement s'applique au Tibet"

    Cette phrase est un peu cocasse si l'on songe au peu de cas que l'Union européenne fait de la souveraineté de ses membres. Dans le même ordre d'idée on pense aussi à nos chers reporters sans frontières qui défendent l'indépendance du Tibet mais que l'on n'a pas entendu lors du coup d'Etat de Sarkozy à Lisbonne. Ou encore à nos chers citoyens bobos qui voyagent partout autour de la terre s'extasiant, qui devant une yourte mongole, qui devant des Massaïs au visage peinturluré, mais qui dénigrent tout folklore ou toute tradition française et prennent Jean-Pierre Pernaud pour un descendant de Philippe Pétain. C'est le syndrome des gens qui, d'acteurs, sont devenus des spectateurs. Ils remettent alors leur "citoyenneté" à une entité nouvelle n'ayant aucun passé à assumer.
    Ainsi José-Manuel Barroso, président de la Commission européenne*, l'auteur de la citation ci-dessus, sous-entend la souveraineté d'un Etat européen traitant d'égal à égal avec la Chine. La souveraineté des Etats constitutifs de l'Union européenne fait déjà parti du passé pour lui.

    Charles Perche


    * Il est intéressant de se remémorer le champ sémantique du mot "commission".
     

  • Chr.Heb. (4) - L'Empereur Barroso

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    L'Empereur Barroso

    "Les empires ont été habituellement bâtis par la force avec un diktat imposant du centre, sa volonté aux autres. Maintenant ce que nous avons est le premier "empire non-impérial". Nous avons 27 pays pleinement décidés à fonctionner ensemble et mettre en commun leur souveraineté." José-Manuel Barroso, le 10 juillet à Strasbourg

    La dernière phrase illustre bien le mépris que ces eurocrates ont pour le peuple. "pleinement décidés", il me semble que la France a dit NON au dernier traité constitutionnel, à moins que la souveraineté ne repose que sur les choix d'un chef d'Etat et non sur le peuple. Quant à la fin de sa phrase, "mettre en commun leur souveraineté" c'est dans la droite ligne des précédentes expressions toutes faites telles que "fédérations d'Etat-nations". Dans le petit monde de Bruxelles on résoud les paradoxes avec des slogans. La méthode a été très largement éprouvée au XXe siècle.

     

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