Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

editorial - Page 14

  • N°3 - Editorial "Géopolitique d'abord"

    Ce numéro est dédié au commandant Massoud

    La forme de sclérose et d'impuissance politique qui caractérise nos "élites" et une partie de la population tient non seulement à leur inculture politique et historique, mais aussi à leur ignorance du reste du monde. Les drames américains et afghans viennent soudain les réveiller, en leur rappelant qu'ils appartiennent à l'histoire, qu'aucune paix n'est due à aucun peuple, et qu'il faut beaucoup d'efforts et d'intelligence pour y parvenir. Encore les dangers qui traversent le monde doivent-ils être soigneusement interprétés. Tandis que la francophilie est plus répandue encore que la francophonie, des irresponsables n'en finissent pas de perdre les discours dans la diabolisation, le remords, l'esprit de guerre civile ; de ce pays, il font une bouche d'égout. La France a pourtant d'importants atouts pour exister politiquement sur chaque continent.

    Avec le courant de la nouvelle école de géopolitique (celle d'Aymeric Chauprade), nous sommes incités à découvrir une science maîtresse de la volonté politique. Or, là encore, ces outils de compréhension ne suffisent pas à la France si des volontés ne savent pas s'en servir, ou que les jeux électoraux les soumettent. Ce qui manque tout premièrement à notre pays, c'est une volonté incarnée et responsable, qui garantisse à la fois les personnes, les biens et les divers héritages qui donnent vie au creuset français. Et le royalisme est là pour s'imposer comme le vigilant ouvrier de cette volonté juste.

     
    Les Épées

  • N°2 - Editorial "La société de l'indifférence"

    À partir de son capital de civilisation, de sa perpétuelle germination d’idées, de ses instincts critiques (même s’ils sont trop souvent sélectifs), grâce au génie de sa langue, à son pouvoir culturel, aux affinités et persistances françaises répandues à travers le monde, la France est en mesure de retrouver l’unité de son destin. Il y manque une volonté et une présence royale préparée par l’effort patient du royalisme politique et nourris par les exemples passés ou étrangers de la monarchie : tel est le projet de construction auquel nous sommes destinés.

    Le passage à l’euro, les sirènes de la mondialisation, l’individualisme contemporain ne doivent pas faire oublier que la vie des nations est fort longue, et que les défaites ni les abaissements ne sont inscrits au tableau des fatalités. Sans aucun doute, l’institution monarchique permettrait que ces difficultés ne se convertissent pas en périls.

    L’attention au sens des mots est le premier outil de conquête, la première raison imposée aux forces de mort qui assèchent ou tourmentent le patriotisme français. C’est pourquoi il importe de s’attaquer courageusement à l’indifférence contemporaine : Les Épées sont heureuses d’accueillir pour cela les réponses d’un des meilleurs commentateurs actuels de Platon, Jean-François Mattéi. Parce que l’indifférence est le risque perpétuel de chacun, lorsqu’il a pris sa solitude pour la mesure de toute chose.

     

    Les Épées