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chronique - Page 19

  • Chr.Heb. (3) - La "salope" des Alpes

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    La "salope" des Alpes

    Un député UMP des Hauts-de-Seine a traité une candidate Modem de la région Rhôn-Alpes de "salope". La première question à se poser avant de pousser des cris d'orfraies serait de savoir s'il s'agit de la vérité. La France souffre trop de ne pas dire les mots. Il faut appeler un chat un chat. En l'occurence les qualités de cette dame nous importent peu.

    S'il s'avérait que ses paroles ont dépassé sa pensée il faudrait alors se poser une deuxième question. Comment se fait-il qu'une conversation privée soit rendue sur la place publique ? Qui n'a jamais eu de mauvaise pensée injurieuse ou le verbe un peu haut entre amis envers autrui ? La chasse aux sorcières a commencé. Plus rien ne doit échapper aux media tout puissants. C'est la démocratie, il faut que le citoyen soit informé. Pauvres journalistes ! Qu'ils s'occupent des maux et non des mots. Qu'ils aillent en France par les routes bordées de platanes au lieu de se complaire dans le confort des marronniers.


     

    Sitemestre des Epées

  • Chr.Heb. (2) - La démocratie baisse la garde

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    La démocratie baisse la garde

    La tension médiatique des élections est retombée et chacun retrouve un peu de lucidité. Il y a encore quelques semaines les candidats se battaient pour leurs idées soutenant qu'elles étaient le fruit d'une longue réflexion et qu'il fallait absolument les mettre en oeuvre. Mais les masques sont tombés ! A l'heure du bilan de la candidate socialiste, celle-ci avoue tranquillement, toujours à l'abri de son sourire carnassier, qu'elle a énoncé des mesures phares à la tribune mais qu'elle n'y croyait pas du tout et que même, je cite "ce n'était un secret pour personne" (on notera au passage que cela veut dire que tout le microcosme parisien était au courant, quant au peuple...).

    Charles Pasqua avait dit à une époque "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent". Venant d'un vieux réactionnaire vaguement bonapartiste cela ne semblait pas remettre en cause la démocratie. Cette fois le forfait vient du candidat du camp dit progressiste. Il me semble que l'on touche au mal congénital de la démocratie. La légitimité, issue du vote, repose sur le mensonge nécessaire à la conquête des masses. Alors, démocratie = trahison voire usurpation ?

     

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