Par Antoine Clapas
Hypothèses, suggestions, objections : cette «Place royale» a décidément pour mission de sortir du confort intellectuel. Pour avancer, il est quelquefois nécessaire d’aller contre soi-même.
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Par Antoine Clapas
Hypothèses, suggestions, objections : cette «Place royale» a décidément pour mission de sortir du confort intellectuel. Pour avancer, il est quelquefois nécessaire d’aller contre soi-même.
Nous avons l'immense douleur de vous annoncer le décès de Nicolas Kayanakis qui fut, dès le départ de la revue, notre plus grand soutien et peut-être celui sans qui la revue n'aurait pas vu le jour.
Pendant la guerre d'Algérie, au cours de laquelle il servit dans les commandos parachutistes de l'air (dans le cadre de son service militaire), il fut l'officier le plus décoré de France. Puis vinrent le putsch, l'OAS, la prison...
Il a servi de modèle à l'un des héros (Kakos) d'un roman de Bertrand de Castelbajac, intitulé "L'Officier perdu", dont l'action se déroule uniquement dans les prisons gaullistes. Ami de toujours de Pierre Boutang, d'une indéfectible fidélité à la Maison de France et à ce que nous appelions encore "la vieille maison", il avait repris du service à l'appel de Pierre Pujo. Ainsi, pendant quelques temps, il nous avait hissé sur ses épaules de Géant pour nous apprendre à voir plus loin.
Dans cette difficile épreuve, nous assurons sa famille et ses proches de notre amitié et leur adressons toute notre affection.
La messe sera célébrée vendredi à 11 heures en l'église de Saint-Germain l'Auxerrois à Paris.