Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

N°20 - C'est Capet qu'il nous faut !

Par Les Epées

555672879.jpg Ce qui menace la France menace d’abord chaque Français dans ses plus personnelles espérances et dans sa liberté la plus secrète, dans son indépendance et dans sa vie. Dans la lutte du faible et du fort, c’est la liberté qui opprime et c’est la loi qui libère. La Nation française construite par les capétiens est avant tout la condition de notre liberté. C’est pour défendre nos libertés qu’il nous faut retrouver le sens d’une politique capétienne.

Souvenez-vous : il ne s’est rien passé. Tout se passe comme s’il ne s’était rien passé. Aujourd’hui, le seul clivage qui compte est entre pro-Sarko et pro-Ségo. Plus que jamais le non semble un accident. Il n’aurait jamais dû arriver, le NON du 29 mai 2005. Dernièrement, à l’occasion de sa candidature, Dominique Strauss-Kahn s’est empressé de remettre une pelletée de terre sur ce référendum mort-né : « Les Français n’ont pas dit non à l’Europe, ils ont dit non à Raffarin et à Chirac ». Il est vrai que cette dernière charge paraît dotée d’un sens mystérieusement rituel tant elle est inlassablement répétée depuis un an. Mais elle a le mérite de rappeler l’ordinaire imposture des représentants de la Nation, qui pensent et agissent au nom d’une France qui n’est qu’un artefact. Ventriloques qui n’invoquent la volonté du Peuple que dans la mesure où ils la suscitent.

Démocratie nominale

Le 29 mai était pensé comme un plébiscite. Le oui seul était programmé. Entre le chaos et le progrès, sans plan B possible, les élites politiques ne laissaient d’autre alternative aux Français que le oui ou le oui. Toutes les fatalités à la mode, la mondialisation, le péril jaune, le déclin et la crise avaient été mobilisées pour sommer les Français de rester dans le rang. Une ignominie moralisante tendait à soustraire la « généreuse » idée européenne de ses résultats contestables. Bref, rien ne devait arriver et finalement rien n’est arrivé et cela malgré le non. Comme si cette dernière formule inscrite sur plus de 15 millions de bulletins n’avait aucune valeur propre, qu’elle était strictement nominale et totalement interchangeable avec le oui ou presque. Et c’est peut-être cela le pire, que rien ne puisse changer quel que soit le choix des Français. Quels que soient la majorité, le parti, le candidat, le oui ou le non. C’est peut-être pour cela que cohabitations et alternances se succèdent sans exception depuis plus de vingt ans. Le deuil de l’idée de citoyenneté s’impose, c’est-à-dire non seulement de membre d’une communauté politique, mais aussi de sujet actif, d’homme qui a un « poids » et qui « pèse ».

Misère de la citoyenneté

Sans doute nous sommes libres et nous pouvons voter. Mais pour quoi faire ? À quoi bon ? La situation du citoyen est paradoxale. Le pouvoir que le vote lui confère est le référent incontournable de toutes les joutes politiques et le canon ultime du bien commun, à travers toutes les formes de consultations auxquelles il prête une légitimité : le destin des hommes dépend de leur cote de popularité, les sondages légitiment ou délégitiment les décisions, l’opinion publique est omniprésente, elle absout Zidane et condamne Chirac d’un coup de panel. D’un autre côté le vote, effectif cette fois-ci, n’offre aucune garantie aux électeurs. Dire que les résultats des élections peuvent exprimer un quelconque état de l’opinion, avoir un sens, ou pire être qualifiés de « message » est une imposture construite sur une illusion rétrospective. C’est une interprétation qui présuppose que le résultat final est la somme de volontés éclairées, convergentes et unanimes. Or, les électeurs choisissent leur candidat pour des combinaisons de motifs multiples et contradictoires, d’anticipations diverses, qui font de tout résultat une simple agrégation d’éléments réduits à leur moindre dénominateur commun – le nom sur le bulletin –, dans tous les cas une somme de sens nulle qui laisse un blanc seing total aux divers doxologues et hommes politiques pour interpréter la volonté des Français comme bon leur semble. L’opinion publique ne veut rien, les Français non plus. Les représentants élus sont libres de penser et d’agir au nom d’une « volonté des Français » qui est leur créature. À ce titre, aucune contestation du système politique ne peut passer par le vote. Il suffit de faire le bilan des dernières élections pour le constater. Que reste-t-il du 21 avril, où les bonnes consciences unanimes avaient promis le « changement » ? Où la classe politique battait sa coulpe, jurait d’écouter ceux « d’en bas » ? Que reste-t-il du référendum du 29 mai ? Quel parti s’est soucié de penser une politique européenne de rechange ? Comprenons enfin : l’élection n’est pas un moyen de participation à la vie politique mais un mode de légitimation des gouvernants, la technologie la plus efficace pour produire du consentement et neutraliser toute velléité de contestation. La démocratie est un mot dont le sens a été épuisé par la pratique représentative. Ce rapt des volontés est d’autant plus facile que dans toute la sphère où le citoyen est compétent et intéressé directement, dans tout ce qu’il a le pouvoir de connaître et donc de juger, la centralisation et la technocratie ne lui octroient aucun pouvoir. Au contraire, dans toute la sphère nationale où ses connaissances sont bornées et son jugement hasardeux, la citoyenneté qui lui est octroyée, le soumet à la propagande des partis et aux médias. Si le citoyen dispose d’une liberté réelle, c’est la liberté de se conformer. Ainsi en est-il dans la vie politique comme il en est dans la vie ordinaire où la télévision, la mode et tous les autres stimulis des marchands créent désirs et volontés. Misère de notre condition ! Mais ce n’est pas tout. La citoyenneté est doublement vaine, si l’État, si la cité que l’on sert, n’est plus que la rémanence d’un pouvoir qui fut, certes, mais qui n’est plus, que les élites successives ont dilapidé, faute de croire en la possibilité d’une réforme, faute de croire utile la liberté de notre pays et accusant par là leur terrible manque d’imagination. État fantoche dont les députés n’ont plus que la grève de la faim comme moyen et l’insulte comme faire valoir. La citoyenneté n’est plus qu’un songe, les citoyens des fantassins d’opérette. La condition politique de l’homme dans l’ère démocratique est misérable.

Politique ou barbarie

Il est pourtant des signes qui devraient faire réfléchir sur les conséquences de cette impuissance entretenue par l’illusion démocratique : la contestation (abstention et votes protestataires) représente la moitié des Français. Protéiforme et contradictoire, cette opposition offre néanmoins un signe sans équivoque de l’exaspération d’une population qui doute de plus en plus du sens de la relation électorale aux gouvernants. Sans doute le comble de cette impuissance a été révélé par les incendiaires de cet hiver. Eux qui n’avaient même plus de langage pour dénoncer ou revendiquer, eux qui n’avaient que du mal être et du pétrole. Même pas de slogan, que des flammes. Une certaine droite imbécile y aura vu les prodromes de la guerre ethnique qu’ils espèrent, s’associant par là dans la bêtise au geste des incendiaires qu’ils dénoncent. Deux attitudes qui menacent également, même si de manières symétriquement opposées, le bien commun : la politique. Comme si la force était désormais seule apte à résoudre les conflits entre des groupes qui n’ont plus rien à se dire, ni à faire ensemble, parce qu’un critère ethnique ou social les sépare à tout jamais. Les arguments et la discussion devant laisser place à la violence. Signe évident de la fin du politique dans la mesure ou la communauté politique n’est plus considérée comme un bien ultime à protéger au-delà même des clivages qui la traverse. L’inculture de l’opposition stérile se substitue à l’art politique du compromis et de la négociation. Ces germes de guerre civile accusent gravement nos institutions politiques qui opposent systématiquement les Français pour la conquête du pouvoir, entretiennent ligues et factions qui tirent leur légitimité de leur intransigeance. Parce qu’il est incapable de fédérer, de créer de l’unité, d’entretenir la communauté nationale autrement qu’en se créant des ennemis intérieurs, ou en soutenant une équipe de foot, le régime actuel est une menace pour la France. Sous son règne, le processus de civilisation historique, dont nous héritons de la politique, bascule de manière régressive dans l’ombre de la violence. Voilà bien la plus grave accusation à porter contre le système politique français : la destruction du politique.

Dérive électoraliste

L’État, saisi par les partis politiques, arraisonné par leurs logiques clientélistes, n’est plus le lieu de l’élaboration d’un bien commun. La logique partisane assujetti la politique au système des dépouilles. Les impératifs du marketing politique se sont substitués à toute autre valeur. La récente affaire Clearstream laisse ainsi transparaître ce que peuvent être – alors que les deux protagonistes sont du même parti ! – les luttes fratricides au sommet de l’État et jusqu’à quel point la recherche du bien commun, jusqu’à l’idée même du sens de l’État et de son autorité s’effacent devant les considérations de stratégie de pouvoir, c’est-à-dire de calculs électoraux. L’État assume pleinement son rôle quand il sait et quand il veut. Aujourd’hui il ne peut pas savoir entendu que les querelles de personnes, les a priori idéologiques faussent  tout débat ; qu’ainsi il ne peut vouloir que ce qui lui est imposé, par pression (la rue, la presse), par ruse ou par force (l’Europe). Les élus qui assument la fonction suprême sont ainsi à considérer, non comme les meilleurs représentants du bien commun, non comme les plus éclairés ou les plus compétents, mais seulement comme le clan qui a réussi à remporter la grande compétition, celui qui a le mieux réussi, écrasant ses concurrents du moment, ralliant le maximum de suffrages au prix de promesses souvent démesurées. Sur ce point les comparaisons entre les programmes électoraux et les actes sont devenues proverbiales. Cette mécanique, outre de parasiter et de fausser tout débat et toute réflexion, inscrit naturellement la politique dans la séduction, c’est-à-dire dans le registre de la surenchère et de la forte visibilité médiatique, non dans celui de la recherche du bien commun. La grande braderie des campagnes présidentielles actuelles de Sarkozy et Royal illustre pleinement cette tendance. Quelle misère de constater à quel point cette mécanique rend le débat sur des questions aussi sensibles que l’homoparentalité, l’immigration ou l’Europe, tout à fait trivial. Les sondages suffisent pour trancher…

Une République évidée

La dérive électoraliste, rendue fatale par les institutions même, est au cœur du processus d’évidement démocratique de la République, qui tend à faire de l’État un lieu vide de sens, sans finalité ni credo, de faire du principe de non discrimination corrélé à la défense des droits de la personne l’horizon indépassable de la politique. La construction républicaine de l’individu par l’affirmation de la citoyenneté politique est progressivement absorbée dans une conception libérale qui place par dessus tout l’affirmation du droit de chacun à la liberté dans sa vie privée. Revendication au cœur de la subversion de l’État : l’égal respect des singularités individuelles substitue au bien commun, nécessaire à la communauté politique, une justice strictement procédurale qui veille à l’absence d’interférence entre les libertés particulières. Un libéralisme qui se développe d’autant plus qu’il répond à la nécessité politicienne de concilier un maximum de clientèles électorales sans les opposer. C’est là l’optimum de la politique dont la seule fin est la réélection : évider l’État de tout contenu normatif en distribuant des droits et des libertés à chacun pour recueillir l’assentiment de tous. Ce pluralisme radical remet en cause les fondements de la communauté politique. Comment faire tenir une société dont la satisfaction des aspirations individuelles est devenue la règle ultime ? Motivées par l’intérêt, les relations entre individus se perçoivent de plus en plus sur le mode du contrat révocable à tout instant, et sont en conséquence plus volatiles et fragiles que les liens traditionnels adossés à l’histoire. La prétention de la Nation sur les personnes risque de ne plus être celle d’une communauté constitutive et historique à l’égard de laquelle ils se reconnaissent des attaches, mais la prétention d’une collectivité agglomérée dont ils subissent les empêtrements administratifs. Le lien social sur lequel repose l’ordre politique médiatise de moins en moins ces identifications communes qui rendaient aimable la soumission à l’État. Comme l’avait anticipé Tocqueville, les individus désertent la sphère publique pour se préoccuper exclusivement de leurs affaires privées. La République se dissout dans la société des individus.
Si certains se réjouissent de la disparition des États-Nations et du triomphe de l’individualisme, tel n’est pas notre cas. Non par attachement idéologique à la Nation, non par croyance que la France est indépassable mais parce qu’aujourd’hui encore la Nation française est la communauté la plus pertinente pour élaborer une politique, c’est-à-dire pour vouloir et pouvoir contre les fausses fatalités du marché et de la mondialisation.

La France menacée, les libertés en sursis

Dans la lutte du faible et du fort, c’est la liberté qui opprime et c’est la loi qui libère. Alors que le libéralisme met en concurrence tous les peuples sous le joug du capital, la Nation apparaît plus que jamais comme la seule richesse du pauvre. C’est aussi et surtout la seule possibilité de pouvoir qui reste à la disposition du plus grand nombre. Les élites et les puissants n’ont pas besoin d’État. Leurs talents et leur argent les défendent. Mais pour le commun, recourir à la Nation, exiger la médiation de l’État, c’est se réfugier dans la cape du souverain, en appeler à la volonté et à la politique contre la fatalité et la force. La maîtrise de son destin, la défense du bien commun, supposent préalablement l’existence d’une communauté. Or il n’y a pas de communauté libre sans État souverain ni d’État souverain durable sans communauté historique. La France n’est pas autre chose. Elle est le fruit du projet capétien d’affranchissement des servitudes impériales, d’affranchissement du peuple des servitudes féodales, d’affranchissement même de la tutelle spirituelle de Rome. Historiquement la France est le pays des Francs, ceux qui sont affranchis, libres. La Nation française construite par la politique capétienne est avant tout la condition de notre liberté. C’est pour défendre nos libertés qu’il nous faut retrouver le sens d’une politique capétienne. Si le sens de notre histoire s’étiole au point de nous rendre indifférente notre appartenance commune à la France, notre identité de Français – et le terme « identité » avant d’être une carte, un passeport ou une empreinte biométrique, désigne le caractère semblable, identique, d’une population – alors malheur à nous ! Sans caractère commun, il n’y aura plus d’action commune possible, il n’y aura donc plus de pouvoir entre nos mains. Par défaut, nous serons atomisés, divisés en clans inconciliables, nous serons soumis au nombre – c’est ce que l’on voit déjà au Parlement européen, où nous n’avons que quelques sièges minoritaires –, et à la force, nous n’aurons plus prise sur notre destin, c’est dire que nous ne serons plus libres.
Il faut comprendre que ce qui menace la France menace d’abord chaque Français dans ses plus personnelles espérances et dans sa liberté la plus secrète, dans son indépendance et dans sa vie. Aujourd’hui, le marché mondial du capital laisse deviner les effets terribles de ce décloisonnement : des fonds de pension achètent une entreprise française, renvoient la moitié du personnel pour accroître les dividendes, par conséquent une ville, une région entière se trouvent brisées sans aucun moyen de résistance et cela malgré leur rentabilité. Les délocalisations, les arbitrages de fonds de pension cosmopolites dans le capital d’entreprises françaises, font voir en économie les conséquences de la fin de la souveraineté. On redécouvre pour en contrer les effets pervers le patriotisme économique. Devrons-nous attendre les mêmes désastres en politique pour en revenir à l’État-Nation ? On peut pourtant prévoir que la fin des États signifie la disparition des libertés politiques, économiques et sociales, dans la mesure ou plus aucun rapport de force ne sera possible pour contrer un pouvoir devenu totalement volatile. C’est déjà tout le drame des grèves contre des milliers d’actionnaires. C’est ce qui condamne les militants altermondialistes à de vaines poursuites du G8 dans tous les coins du globe.

Pour une politique capétienne

Au-delà des abandons de souveraineté consentis, l’État se trouve donc dépendre de groupes (les partis politiques principalement) qui, sans avoir à leur prêter essentiellement de mauvaises intentions a priori, doivent d’abord travailler à assurer leur propre survie, leur propre publicité, leur propre séduction – pour tout dire, leur propre réélection. Ainsi, à l’instar du CPE, les débats publics se trouvent entièrement faussés, tant ils dépendent avant toute chose d’un « positionnement » politicien : « il faut être contre car essentiellement, on ne peut pas dire que la droite à raison », « il faut être pour car cela nous ralliera telle communauté », etc. De surcroît, cette mécanique a deux conséquences : elle interdit presque complètement toute réforme susceptible de s’aliéner une partie de l’opinion, phénomène dédoublé en période préélectorale ; elle politise tout, à seule fin de parfaire son image médiatique (l’équipe de France de football perçue comme bouée de sauvetage…). Telles s’avèrent en définitive nos institutions : la guerre perpétuelle au sommet de l’État, lutte d’influences, guerres de tranchées et de positions dans laquelle tous les coups sont permis : diffamation, montage, attaques personnelles pouvant pour certains aller jusqu’au meurtre.
L’amour de son pays, c’est-à-dire le civisme, est nécessaire au bon fonctionnement des institutions politiques. Le régime représentatif désespère le civisme par sa constitution oligarchique et centralisatrice. Sa seule existence est un facteur de dissolution de la société, une menace pour la pérennité de la Nation. C’est bien à cause de son impuissance que les énergies françaises exaspérées se tournent vers l’étranger, préfèrent jouer leur chance ailleurs. Il a gâché les idées, divisé les Français en clans inconciliables, perdu l’aura de la France à l’étranger, soldé l’éducation aux démagogues, assujetti les métiers à des règlements tatillons et décourageants, dégoûté les Français de la politique, du goût de leur histoire commune et de leur avenir possible.

Dès lors, assumer l’urgence des réformes – et rejoindre ainsi la volonté de tous les Français – c’est en prendre les moyens. Il faut donner à l’État les moyens de la politique. C’est, pour reprendre une préoccupation à la mode, appliquer les problématiques du développement durable à l’État lui-même : « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à assumer le leur ». Il n’y aura plus de libertés françaises sans État souverain. C’est pourquoi nous voulons renouer avec une politique capétienne, une authentique politique des libertés françaises, contre les empires, l’économisme et l’impuissance qui nous guettent et préludent notre fin. Qu’elle soit l’œuvre d’un homme, d’un parti de rassemblement ou d’une refondation plus ambitieuse de nos institutions, sa nécessité est vitale. À son développement ultime, une politique capétienne ne pourra durer sans les assises d’une monarchie. La démocratie nous a habitués à concevoir un État volontariste et idéologue. Le roi, au contraire, arbitre et protège la société. Indépendant des élections, sa légitimité ne repose pas sur la division des Français. La forme royale du pouvoir, à la fois avec le bon sens et le nécessaire pragmatisme inhérent à la politique, guidée par une conscience humaine, incarnée, est la plus à même de renouer avec les impératifs du bien commun. Restauré dans son ordre, l’État restaure la politique en incarnant la pérennité de la Nation.


Les Épées,
14 juillet 2006

Les commentaires sont fermés.