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N°11 - Dossier : Le conservatisme, une idée d’avant-garde ?

Des origines à nos jours, l'histoire du conservatisme en France est celle d'un dialogue avec l'étranger, où prospère une pensée à peu près absente dans l'hexagone, et qu'on peut qualifier de “conservatrice”, au sens actuel, ou courant, du terme. En France, en effet, le conservatisme ne “prend pas”, ou fort mal : exception française résultant de ce que le moment fondateur de notre histoire politique moderne - la Révo-lution de 1789 - opère une division radicale entre partisans et adversaires, ce qui interdit par suite l'apparition d'une pensée « conservatrice », puisqu'il faut avant tout savoir ce que l'on doit conserver : les principes de la Révolution ou ceux de l'Ancien régime ? Pour autant, un dialogue s'est instauré, d'emblée, entre les tenants français de la contre-révolution et les conservatismes étrangers : un dialogue qui, depuis Burke, Disraëli ou Chesterton, ne s'est jamais interrompu, mais qui a été relancé depuis quelques années, avec l'essor et la structuration d'une pensée « néo-conservatrice » outre-Atlantique. C'est ce dialogue, aussi difficile qu'indispensable, qu'il nous faut tenter de décrypter.

 

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