COMMUNIQUÉ
de Paul-Marie Coûteaux,
président du Rassemblement pour l’Indépendance de la France (RIF),
député français au parlement européen,
vice-président du groupe Indépendance & Démocratie.
Paris, 2 juillet 2008
Hier, en fin d'après-midi, place de l'Etoile, des militants souverainistes dont la plupart sont membres du Rassemblement pour l’Indépendance de la France (RIF) que je préside, ont spontanément manifesté leur colère devant le fait que soit hissé sous l'Arc de Triomphe, à égalité de statut avec le drapeau français, le fanion bleu supposé symboliser l'Union européenne. Quatre de ces militants (René Delacroix, Claire Baumier, Henri Massol, Nicolas Bourbon) ont été interpellés par la police française, conduits au Commissariat de police de la rue du faubourg Saint Honoré et gardés à vue. Ce matin du 2 juillet, ils étaient encore en détention.
Je m'élève contre le prolongement de la garde à vue de ces valeureux militants, et je demande leur libération immédiate.
Je constate que cette affaire, inconcevable il y a quelques années, témoigne d'une montée de la tension sur le sujet de la supranationalité européenne, observable à la fois du côté des militants souverainistes de toutes obédiences, dont les manifestations spontanées se multiplient, que de la police.
Je rappelle que le fanion dit européen a d'autant moins de légitimité qu'il fut rejeté avec la Constitution européenne le 29 mai 2005, et n'était plus mentionné par son succédané, le projet de traité de Lisbonne. Le seul drapeau officiel est celui de la République française tel que l'a fixé la Constitution de 1958. Compte tenu de la charge symbolique et émotive que revêt tout drapeau, je considère que leur manipulation intempestive et provocatrice ne peut qu'accroître la tension confinant à la provocation contre le peuple français qui a majoritairement refusé l'actuel modèle de construction européenne : nous mènerons aussi la querelle des drapeaux!
MERCREDIS DE LA NAR - A Paris, chaque mercredi, nous accueillons nos sympathisants dans nos locaux (17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage) pour un débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain.
Mercredi 28 mai - Collaboratrice du Point et de Marianne, auteur des Maîtres censeurs qu'elle nous avait présenté en 2002, Elisabeth LEVY est journaliste. Telle est egalement la profession de Philippe COHEN, rédacteur en chef à Marianne et directeur du site Marianne2, auteur d'ouvrages sur Le Monde (avec Pierre Pean), sur la Chine (avec Luc Richard) et sur Bernard-Henry Levy pour lesquels nous l'avions reçu.
Partant de ce sinistre constat, nous engagerons avec nos invités une reflexion sur les moyens de sauver la profession. Malgré ses pièges, la Toile représente une chance mais il ne faut pas y sacrifier d'autres moyens de l'"artisanat de la liberté" qui est indispensable à l'information des citoyens et au débat démocratique.