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  • Chr.Heb. (12) - Encore une lâcheté

    6f3a2190a9b7d2d5b6879d2bc7ca5e6f.jpgEncore une lâcheté 

    Le protocole de Londres, dont il est question aujourd'hui à l'Assemblée nationale prévoit que les brevets européens pourront être déposés en trois langues (anglais, allemand, français) et supprime l'obligation de les traduire dans la langue des 32 Etats membres de l'Office européen des brevets (OEB). Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, homme de l'ouverture, ose prétendre que cet accord va renforcer la place du français alors qu'il n'y aura plus obligation de traduire les brevets dans notre langue. C'est l'ouverture au "tout-anglais", langue qui deviendra de jure langue officielle dans le domaine technique.
    C'est un nouvel abandon de souveraineté qui se profile sournoisement. La nouvelle Chambre va devoir se prononcer sur ce texte, soutenu par le gouvernement par l'intermédiaire d'un de ses membres appartenant à un parti désavoué par les électeurs. Abandon de souveraineté + discours pétri de bons sentiments du Président de la république à la tribune de l'ONU pour masquer notre faiblesse politique = "rupture" dans la continuité.


    Cliquer ici pour en savoir plus sur le protocole de Londres.

     

    Sitemestre des Epées

     

  • Chr.Heb. (11) - Bientôt les hostilités

    83c3083a9e81c63cb72d5acacdfb56f5.jpgBientôt les hostilités 

    Il est notable depuis quelques années que la façon de pensée s'est droitisée. Daniel Lindenberg parlait des nouveaux réactionnaires en 2003 en faisant référence à l'évolution intellectuelle de penseurs tels que Régis Debray, André Glucksman ou Alain Finkielkraut. C'est ce lent mouvement amorcé depuis une dizaine voire une vingtaine d'années qui a permis récemment l'élection d'un candidat maniant (ou manipulant) des thèmes parfois très à droite ou tout au moins rarement entendus de la droite classique ces dernières années.
    Mais il faut bien se rendre compte que la pensée de gauche ne va pas se laisser déloger si facilement que cela. La réforme des retraites va être l'occasion d'un combat tant rhétorique que "sportif", comme pouvait dire Bernard Thibaut. Cette grève annoncée sera donc un moyen de comparer les forces en présence. La tournure des événements sera vraisemblablement différente des grèves de 1995 où le soutien de la population était massif (au moins au début, car un climat pré-insurrectionnel s'était instauré dans les derniers jours). Il y a fort à parier que la population ne sera plus benoitement le soutien d'une catégorie plus privilégiée qu'elle. La guerre civile française permanente n'est pas encore terminée !

     

     

     

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