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  • N°8 - Sommaire "Du nouveau chez les réacs"

    medium_couv8-pench.gifActualité
    Vive le progrès par Mathilde Herbillo
    Bilan de la construction européenne par Jean-Baptiste Barthélémy
    Décentralisation : inventaire avant fermeture par Christophe Boutin

    Société
    La fatigue de l’individu moderne par Alain Raison

    Politique
    Communisme : un cadavre encombrant par Benoît Carey
    L’amertume du peuple abandonné par Alain Raison

    DOSSIER : Du nouveau chez les réacs
    Les nouveaux et les anciens par le Pr Ibn P. Assidim
    Réponse aux juges par Charles Baudelaire
    Daniel, spectateur engagé : Entretien avec Daniel Lindenberg
    Léo &Carl par Pierre Carvin
    Moi, l’homme le plus réactionnaire du monde par Antoine Foncin

    Nos humanités
    Virgile et Homère par Bruno Pinchard

    Culture
    Berlioz : tombeau pour un génie français par Antoine Clapas

    Cinéma
    Daredevil, justicier cherche coupable par Laurent Dandrieu

    Notes de lecture
    Par Antoine Clapas, Jules Hyppolite, Norbert Kanchelkis, Sébastien de Kerrero, Clémence de Maloy, Alain Laquièze, Eric Letty, Philippe Mesnard, Camille Réan, Frédéric Rouvillois.
    Entretien avec Jean-Claude Albert-Weil
    Entretien avec Maurice G. Dantec

    L’humeur de E. Marsala
    Voyage en Thanatopie (septième partie)

     

  • N°8 - Editorial "Du nouveau chez les réacs"

    Le pouvoir américain avait misé sur une guerre expéditive, facilitée par des soulèvements populaires et des alliés nombreux. Il se sera enlisé dans un conflit plus long que prévu, pour découvrir les ressorts du vieux patriotisme irakien. Pour la première fois, la France, la Russie, l’Allemagne et la Chine se sont solidarisées dans un non diplomatique à l'hyperpuissance mondiale. Face à une guerre très mal justifiée, l’hypothèse d’une politique étrangère de l’U.E. est devenue plus dérisoire que jamais.

    Ni pacifistes, ni bellicistes, nous voyons avec tristesse l’horreur subie par un peuple harrassé par douze ans d’embargo, medium_villepin.jpgdes prémisses de guerre civile, la morgue du consortium Bush et l’humiliation des Américains les plus lucides. Les collusions économiques du clan de la Maison Blanche éclatent au grand jour*, mais émeuvent surtout les Européens. L’arrière-plan politique et religieux de la guerre américaine est plus complexe à cerner – Les Épées y reviendront dans le prochain numéro.

    Depuis le 20 mars dernier, les Français se rangent quasi unanimement derrière la position officielle de leur pays : qu’importent les ambiguïtés de celle-ci, une “monarchie de la guerre”, en conjonction avec les justes appels du Pape, s’est instaurée au plus noble de leurs sentiments. Peu d’occasions produisent une telle unanimité. Dans un contexte de feu, de fer et de sang, et quoiqu’il ne nous console pas de la sombre tragédie du Proche-Orient, un tel fait mérite de s’inscrire dans notre souci de la France.

     

    Les Épées


     

    * Eric Laurent : La guerre des Bush, Plon.